Ma cure de jus verts !

Faire une cure de jus verts plusieurs fois dans l’année peut être une bonne idée si vous souhaitez nettoyer votre système digestif, alléger votre transit, améliorer la qualité de votre peau ou encore faire le plein de nutriments issus d’aliments crus et bruts sans souffrir de l’effet râteau que peut occasionner la consommation de crudités chez certains intestins fragiles.

Les cures de jus peuvent d’ailleurs aider à réparer les intestins irrités en douceur grâce à leur effet alcalinisant et nettoyant.

Cet apport +++ de nutriments et de chlorophylle permet de booster la vitalité et de retrouver une fraîcheur générale synonyme d’une bonne circulation des matières et fluides de l’organisme. Pour faire court, si ça circule, que vous avez un bon transit, vous êtes sur le bon chemin :)

Mais à quel moment programmer sa cure exactement?

L’idéal, comme je le dis souvent à mes clientes, c’est au moment des changements de saison, à l’automne et au printemps, pour soutenir son organisme, mais l’on peut choisir de faire sa cure lorsque l’on sent que notre corps en a besoin, tout simplement, après un week-end chargé en fêtes et sucreries, une alimentation un peu anarchique, un période plus difficile au travail, ou toute autre situation nous donnant le sentiment d’avoir besoin d’un petit reset interne !

Les signaux qui indiquent ce besoin de remettre les compteurs à zéro peuvent être plus ou moins flagrants : baisse de tonus, transit capricieux, teint terne, soucis de peaux type acné ou sensible, prise de poids, fatigue plus importante.
Le fait d’être en mesure de reconnaitre les signaux que vous envoie notre corps permet d’apporter des réponses adaptées et de vivre en équilibre.

Alors, quels fruits et légumes choisir ? Et comment les préparer?

1. L’idéal, c’est de conserver un ratio fruit / légume de 1 pour 3, et d’aller vers un fruit peu sucré de type pomme ou citron pour faire passer le vert du jus, qui peut surprendre les palais non aguerris. Pas question de surcharger votre jus en sucres au risque de perturber votre glycémie.

2. Choisissez des légumes verts et à feuilles type céleri branche (sans les feuilles), concombre, fenouil, courgette, cresson, persil, épinard, menthe, salade type romaine, mesclun, mâche…

3. Pensez à bien laver vos fruits et légumes, et si vous êtes enceinte, rincez au vinaigre blanc afin de débarrasser vos produits de potentielles bactéries.

4. Passez vos fruits et légumes coupés en morceaux à l’extracteur (j’en ai un de la marque Kuvigs que j’ai acheté moi-même et qui me suit depuis des années. Très simple à nettoyer et à utiliser.) puis récoltez le jus que vous dégusterez par petites gorgées en prenant soin de garder le jus en bouche avant de l’avaler afin qu’il soit au contact de l’amylase salivaire et que votre corps comprenne qu’une digestion va avoir lieu.

5. Vous pouvez consommer 250ml de jus par jour si vous commencez les cures de jus, et jusqu’à 800ml pour les personnes habituées. Toujours à distance des repas, et au mieux, sur estomac vide, le matin par exemple.

6. Les cures se font sur 5 à 10 jours, mais ne doivent pas se substituer à une alimentation équilibrée.

Quand je parle de cure, je parle de cures supplétives, qui s’ajoutent à votre alimentation, mais qui ne la remplacent pas !
La privation calorique peut avoir un effet catastrophique sur votre métabolisme et votre système endocrinien, sans parler des carences qu’elle peut occasionner, difficilement rattrapables par la suite.

Autre point important :

Évitez de boire toujours les mêmes jus afin de ne pas saturer votre organisme : les pousses d’épinards par exemple, contiennent des oxalates qui réduisent l’absorption du calcium et du fer, et peuvent provoquer à terme des calculs rénaux. l’idéal est de faire tourner les légumes afin de profiter des bénéfices apportés par chacun !

Et si je vous parle ici de jus verts, sachez qu’il est tout à fait possible de s’offrir une cure de jus orange ou rouge / violettes si vous souhaitez faire le plein de caroténoides et préparer votre peau au soleil.


Je vous en parle bientôt dans un prochain post !

Belle cure de jus à vous !

Préparer sa peau au soleil

Toutes les peaux sont concernées par la préparation à l’exposition solaire, mais les peaux sensibles et réactives ont besoin de plus d’attention, et particulièrement en été. Rougeurs, allergies, lucites, et autres affections cutanées peuvent vite gâcher les vacances aux peaux les plus sensibles.

Pour vous prémunir de ces désagréments liés au retour du soleil, mais aussi à une sensibilité plus forte de votre barrière cutanée, rien de tel que de préparer votre peau en amont et d’intégrer certains réflexes à votre vie de manière durable.

En mettant en place les bons gestes au bon moment de l’année, vous vous protégerez efficacement des rayons nocifs et du vieillissement cellulaire précoce, mais bénéficierez aussi de ce joli hâle doré qu’on aime tant, le plus tard possible.

Voici 5 étapes qui vous aideront à obtenir un joli bronzage en toute sécurité cet été.

Étape 1.

Je réalise un gommage complet du corps afin de débarrasser ma peau de ses impuretés et cellules mortes, et stimuler le renouvellement cellulaire.

Réel temps pour soi, le gommage à la maison ou en institut permet de faire peau neuve en éliminant tout ce dont la peau n’a plus besoin, pour lui permettre de se renouveler de manière plus efficace et rapide.

J’aime beaucoup le gommage à la rose du Maroc de la marque Ren.
À retrouver ici.

Étape 2.

Je nourris ma peau de l’intérieur en consommant chaque jour des produits frais colorés et de saison (tomates, poivrons, courgettes, concombre, fraises, myrtilles, framboises, melon, mesclun…)
Pour chouchouter sa peau de l’intérieur, rien de tel que de faire le plein de fruits et légumes gorgés d’eau, riches en bêta-carotène, mais aussi en fibres et vitamines !
En prenant soin de mon alimentation, je prends soin de mon transit et aidez mon corps à éliminer ce qui l’encrasse.

Et s’il y a une chose à retenir, c’est que la beauté de la peau dépend en immense partie de la qualité d’élimination intestinale !

Étape 3.

Je me protège des premiers rayons du soleil avec un fluide ou une crème minéral.e de qualité et respectueuse de l’environnement, ou en portant un chapeau et des vêtements légers mais couvrants.
Je fuis les produits chimiques qui certes, ne laissent pas de traces, mais pénètrent ma barrière cutanée et polluent mon organisme.

De mon côté, j’aime beaucoup les produits de la gamme Laboratoires de Biarritz !

Étape 4.

Je m’offre une cure d’astaxanthine végétale ou d’urucum bio !

En prévoyant une cure de compléments ciblés dés le mois de juin, je prépare ma peau de l’intérieur en lui apportant les anti-oxydants dont elle a besoin pour se défendre du stress oxydatif et du vieillissement cutané précoce.

L’astaxanthine est un anti-oxydant très puissant au profil plus intéressant que le béta-carotène, car bien plus riche en caroténoïdes.
En piégeant les radicaux libres, l’astaxanthine va protéger les cellules du stress oxydatif occasionné par l’exposition solaire. Le bonus? l’astaxanthine protège également les cellules du cerveau et des yeux.

Vous trouverez votre astaxanthine ici !

L’urucum quant à elle, contient 100 fois plus de bêta-carotène que la carotte ! C’est cette forte teneur en bêta-carotène qui lui permet de préparer votre peau au soleil de l’intérieur en lui donnant un hâle discret faisant office de première protection. En parallèle, ses propriétés antioxydantes protègeront votre peau du stress oxydatif et radicalaire liés aux UVB.

Vous trouverez votre cure d’urucum ici !

Étape 5.

Si je souffre de problèmes de peau ou sensibilités particulières, je m’oriente vers un professionnel de santé naturelle afin d’identifier la cause de ce dérèglement et de mettre en place de nouvelles habitudes pour un retour naturel à l’équilibre de mes fonctions.

Un problème de peau vient d’une alimentation inadaptée, d’un stress chronique, d’un manque de mouvement et d’une hygiène de vie globale qui ne répond pas aux besoins métabolique de l’organisme.

En travaillant sur ces différents points et en se donnant le temps de faire évoluer son hygiène de vie globale, tout rentre en général dans l’ordre !

Les 4 phases du cycle menstruel

Pour mieux vivre son cycle menstruel, il est important de le connaitre et de le comprendre. Lors de mes consultations de naturopathie, je prends régulièrement le temps d’expliquer aux femmes qui me consultent, comment fonctionne leur cycle et comment elles peuvent l’appréhender afin de mieux vivre les énergies qui y sont associées et l’état dans lequel elles se trouvent au fil des phases.

Comparer son cycle et ses 4 phases aux cycles de la nature et à ses 4 saisons est une merveilleuse façon de s’y retrouver et de ne plus se sentir passive voire même victime de ses fluctuations hormonales.

Et si le cycle des saisons se décompose entre printemps, été, automne, hiver, le cycle menstruel avec ses 4 phases, s’y accorde harmonieusement : phase folliculaire, phase menstruelle, phase lutéale et phase menstruelle.

Mais voyons maintenant ensemble ce qu’il se passe durant les 4 phases du cycle menstruel et comment ces dernières peuvent être associées aux saisons de la nature.

Petit rappel avant de continuer : la durée d’un cycle est ici donné à titre d’exemple, mais le fameux 28 jours n’est en rien la norme. Bien entendu, si un cycle est trop court (moins de 25 jours) ou trop long (plus de 32 jours), il est judicieux de s’interroger et de consulter son gynécologue, mais en dehors de cela, un cycle doit avant tout être régulier. C’est à dire que si votre cycle est toujours de 30 jours, ou de 27 jours, c’est normal !

Et maintenant, penchons-nous sur cette notion de saisons.

La phase menstruelle (de J1 à J5)

Cette phase marque le premier jour du cycle avec l’arrivée des lunes (ou règles).
Les taux d’oestrogènes et de progestérone sont au plus bas.
D’une manière générale, la femme dans cette phase peut avoir un plus grand besoin de repos et de « solitude », une envie moindre de sortir, de se montrer et d’interagir avec le monde extérieur. Certaines femmes ressentent aussi le besoin de pleurer, comme pour nettoyer le corps et l’esprit d’émotions accumulées pendant le cycle. Si c’est le cas pour vous, laissez faire et accueillez. Vous repartirez ensuite totalement fraîche et reposée.
Cette phase, comme vous l’avez peut-être déjà deviné, est associée aux énergies de l’hiver.

La phase folliculaire (J6 – J 13)

Vient ensuite la phase folliculaire (ma préférée), qui est associée à un pic de sécrétion de LH et d’oestrogènes. L’énergie revient, l’envie de sortir, de bouger, d’entreprendre se fait plus puissante, c’est le printemps et ses bourgeons (je ne parle pas d’actée là) qui fleurissent, les journées qui rallongent et les couleurs qui se réinstallent dans notre quotidien. Si vous pratiquez une activité physique, vous êtes normalement à votre maximum à ce moment du cycle, c’est l’occasion d’intégrer des séances d’intensité et de pousser la machine.

La phase ovulatoire (J14 – J16)

En phase ovulatoire, c’est le plein été, cette phase qui correspond à l’ovulation et à une sécrétion maximale d’oestrogènes et de LH nous donne le sentiment d’être belle, désirable, alignée et remplie d’énergie. Le teint est plus clair, le grain de la peau plus resserré, la libido monte en flèche et avec elle l’envie de sortir, d’échanger, de vivre pleinement sa vie de femme.
Malheureusement ce plein été ne dure que 4 à 5 jours… Il faut donc savoir en profiter, voire même le faire durer avec quelques tips que je vous partagerai bientôt !

La phase lutéale (J17 – J28)

Une fois ce plein été passé, c’est l’automne qui s’installe, et parfois de manière assez violente avec un effondrement des sécrétions d’oestrogènes et de LH au profit d’un rebond des secretions de progestérone. Certaines femmes peuvent alors subir un fort syndrome prémenstruel et se sentir plus fatiguée (même épuisée) qu’à leur habitude, être sensible, triste, voire déprimée, découragée, ou encore voir leur sommeil perturbé, leur appétit déréglé, subir des maux de tête et autres troubles franchement désagréables en plus d’être incompris par … (ajoutez qui vous voudrez).
Le syndrome prémenstruel dépend de nombreux facteurs dont je reparlerai dans un prochain article et peut être amélioré via la micronutrition, mais aussi la gestion du stress et du sommeil, la prise de plantes spécifiques ou la pratique d’une activité physique aérobique. (marche rapide, footing, natation douce, vélo…) je dédierai un article aux bienfaits du sport sur la santé des femmes très prochainement.

Voilà pour les 4 saisons du cycle menstruel et les 4 saisons de la nature. Je crois qu’il y a ici matière à réfléchir et à comprendre son cycle de façon plus imagée et à se sentir également plus en phase avec la nature cyclique qui anime nos vies.

J’en parle dans mon livre Guérisseuse, plantes et rituels pour éveiller sa puissance féminine. Je suis convaincue de l’importance pour chaque femme de comprendre et d’épouser sa nature cyclique, de se rapprocher de la nature et des plantes afin de mieux prendre soin d’elle et des autres. Il y a en la nature un principe guérisseur dont il serait dommage de se passer.

Et vous votre cycle, vous le vivez comment?
Échangeons en commentaire !

À très vite pour un prochain article,

Emilie Vagner – Naturopathe & micronutritionniste