Comment prendre soin de soi par temps de catastrophe. Mes conseils de naturopathe.

Avec une actualité internationale de plus en plus violente et difficile à supporter, une hyper-connexion et un accès facilité à l’information et aux images ou vidéos traumatisantes qui circulent avec une facilité déconcertante sur la toile, de nombreuses personnes peuvent se sentir démunies, particulièrement touchées et submergées par ce qui se passe dans le monde, et avoir le sentiment de perdre pied.

Et lorsque les sources de stress s’additionnent entre elles, c’es la porte ouverte à l’angoisse, l’épuisement, la morosité, la tristesse et la perte de sens dans un monde qui semble basculer dans l’ombre chaque jour un peu plus.

En tant que naturopathe, ces questions me touchent particulièrement car le stress, lorsqu’il devient chronique, a des répercussions certaines sur la santé globale : sommeil perturbé, perte d’appétit, difficultés à se concentrer, fréquence cardiaque et tension augmentées, dépression, peuvent faire basculer l’organisme vers un état de désadaptation loin d’être propice à la santé, la joie et la puissance personnelle.

Le travail du naturopathe est bien d’accompagner ses consultants vers ces trois pôles, et de manière durable, en prenant en compte le principe de réalité et en proposant des solutions pour continuer à vivre par temps de catastrophe, comme dirait Jean-Yves Leloup.

Pour remédier à cela, je vais vous présenter un protocole complet dans lequel vous pourrez piocher en fonction de votre profil et des systèmes qui semblent le plus affectés chez vous.

Bien sûr, et en parallèle, si vous ressentez une trop grande souffrance intérieure ou que vos angoisses sont ingérables et vous paralysent trop, je vous invite à aller consulter un professionnel qui saura vous accompagner et vous offrir l’espace de parole rassurant dont vous avez besoin.

Voici mon protocole de naturopathie pour vous aider à vous protéger de l’actualité et à garder le cap de votre vie malgré l’adversité.

I. Prenez soin de vos émotions.

Il s’agit de vous protéger en prenant suffisamment de distance par rapport à l’actualité sans non plus la nier totalement.

  • Choisissez un (un seul et unique) moment dans la journée (à midi par exemple) pour vous informer. Privilégiez les textes ou la radio mais évitez les détails, fuyez les images et les vidéos violentes qui auront un impact traumatisant sur votre psyché.
  • Au besoin, faites une pause de plusieurs jours avec les médias pour retrouver votre apaisement et revenez à l’actualité lorsque vous vous sentirez moins démuni.
  • Mettez votre cerveau en vacances ou divertissezle autrement en vous adonnant par exemple à une pratique créative ou artistique. Faites un collage, une peinture, écrivez de la poésie, investissez dans un cahier de coloriage zen pour adulte.
  • Prenez un moment dans la journée pour méditer entre 10 à 40′ et plus si cela vous est possible.
    Asseyez-vous, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration sans chercher à contrôler vos pensées. Laissez-les aller et venir en prenant de la distance avec elles. Entrouvrez la mâchoire, détendez le front et esquissez un sourire. Cette pause fera le plus grand bien à votre mental, surtout s’il est plein d’images douloureuses.
  • Respirez ! Ne restez pas en apné. Pratiquez la cohérence cardiaque ou la respiration ventrale. Si vous ne savez pas par où commencer, veillez juste à expirer plus lentement et longuement et à avoir une respiration fluide sans apnées.
  • Pratiquez la gratitude pour ce que vous avez de beau et de positif dans votre vie. Prenez le temps chaque jour de faire le point sur ce qui a été agréable, doux, joyeux dans votre journée.
  • Le fait de se sentir impuissant face à l’actualité peut participer à perturber fortement les personnes les plus emphatiques. À celles-ci je conseillerais de prier (de manière religieuse ou laïque), d’allumer une bougie, de faire un don, de voir comment soutenir sans s’y perdre, une population, une cause…Vous éduquer pour avoir du recul face aux événements et une compréhension intellectuelle et objective de ces derniers peut vous aider aussi à ne plus être à 100% dans l’émotion.

    Mais souvenez-vous surtout que c’est la mise en action qui est le plus souvent salvatrice.
  • Les pratiques suivantes peuvent également vous être bénéfiques : hypnose, sophrologie, acupuncture, hatha yoga…

II. Nourrissez-vous !

L’alimentation a un rôle plus important à jouer qu’on ne l’imagine dans notre bien-être mental. Et si la qualité des aliments que l’on consomme est essentiel, le plaisir pris à cuisiner et lors des moments partagés autour du repas peuvent eux aussi vous apaiser, vous ressourcer et vous procurer de la joie.

Mes conseils en matière de nutrition :

1. Même si votre moral est au plus bas, ne cédez pas à l’appel du sucre et de la malbouffe, et continuez à vous alimenter, même si votre appétit est faible. Cela n’arrangera pas les choses de vous priver ou de mal vous nourrir et ne fera qu’apporter à votre organisme un stress supplémentaire et des carences.

2. Au contraire, optez pour des fruits et légumes colorés de saison, cuisinez vos plats préférés, optez pour des mijotés, des ragouts, des gratins, des plats nutritifs et réconfortants qui viendront soutenir votre homéostasie et réchauffer votre corps. Fuyez les dévitalisants que sont les produits transformés, les sucres ajoutés et les aliments morts (les aliments industriels sans valeur nutritive).

Allez vers le plus brut, le plus bio et le plus naturel.

3. Enfin, prenez le temps de cuisiner, allumez une bougie, écoutez de la musique, faites participer vos enfants, cuisinez à deux ou plusieurs, invitez vos amis. Profitez de ce moment pour vous faire du bien. Nourrissez-vous pleinement.

III. Soignez votre sommeil

Le sommeil peut être fortement perturbé par un trop plein d’informations anxiogènes et déprimantes : difficultés à s’endormir, réveils nocturnes, mauvaise récupération, cauchemars, vont avoir un impact direct sur votre bien-être à court et moyen terme en modifiant votre fonctionnement hormonal, vous empêchant d’avoir l’esprit clair et le corps régénéré. Notez également qu’un sommeil de mauvaise qualité impacte votre glycémie et votre sensation de faim, vous faisant basculer plus facilement vers le sucre et l’alimentation anarchique.

Pour favoriser un sommeil de qualité je vous invite à :

1. Ne plus consulter vos écrans, tablettes, téléphones à partir de 18h (16h30 en hiver est un idéal à viser)
2. Supprimer les lumières bleues (mode night shift) de tous vos écrans en permanence
3. Éviter X (ancien twitter) / Instagram / Facebook / Tik Tok avant de vous coucher
4. Dormir dans une pièce aérée à 19° max
5. Veiller à ce que votre chambre soit dans l’obscurité (optez pour un masque de sommeil si besoin)
6. Lire un roman, écouter un podcast qui vous fasse voyager, respirer, ou vous étirer avant le coucher (instaurer un rituel)
7. Prendre de la passiflore, de la mélisse, de la verveine, de l’aubépine sous forme de gélules ou d’extraits liquides.
8. Essayer, si vos rythmes sont trop perturbés, de prendre temporairement de la mélatonine naturelle et végétale. La sécrétion de cortisol bloque celle de mélatonine (l’hormone qui vous permet de vous endormir)

IV. Restez en mouvement

Bien qu’une fatigue mentale affecte certainement votre énergie physique, il reste vital de continuer à bouger, voire de profiter de cette période pour mettre en place une activité physique dans votre vie !

Bouger, vous remettre au sport, sortir marcher ou rouler à vélo en pleine nature est thérapeutique. La pratique d’une activité physique aura sur votre organisme l’effet totalement inverse de ce que les informations anxiogènes provoquent sur vous : sécrétion d’endorphines, état méditatif lié à la concentration et à la présence que demande l’activité en question, contact bienfaisant avec la nature, retour à soi, bonne fatigue physique, appétit retrouvé, meilleure oxygénation, respiration régulée. L’activité physique permet de rééquilibrer de nombreuses fonctions du corps, alors ne vous en privez pas !

Si vous n’avez pas l’habitude de faire du sport, le simple fait d’aller marcher 20 à 30′ de plus chaque jour en nature (le matin pour faire le plein de lumière naturelle) ne pourra que vous faire le plus grand bien.

V. Aidez-vous des compléments alimentaires et des plantes

Si vous ressentez trop de stress, faites une cure de magnésium bisglycinate (pour des conseils plus personnalisés, contactez-moi mais comptez 300mg de magnésium total à raison de 3 prises par jour pour un effet bénéfique) le stress provoque des fuites de magnésium, qui occasionnent à leur tour une plus grande sensibilité au stress et à la fatigue nerveuse. Un cercle vicieux dont il faut se libérer à tout prix !

Vous pouvez également vous aider des huiles essentielles, en olfaction, diffusion, ou en application sur le creux du poignet (dilué dans une huile végétale) : l’orange douce, le pamplemousse, la verveine citronnée ou le petit grain bigarade vous apporteront un rayon de soleil et de la joie de vivre quand la lavande fine, l’ylang-ylang, ou la camomille romaine vous apaiseront profondément.

En matière de phytothérapie, de nombreuses plantes peuvent vous aider à retrouver votre calme, et à vous sentir moins stressé. C’est le cas de la passiflore, de la mélisse, de l’aubépine ou encore de la valériane. Différents choix s’offrent à vous : tisanes, d’extraits liquides ou encore de comprimés, sur quelques jours ou en cure plus longue.

Si votre stress dure depuis déjà trop longtemps et que vous vous sentez régulièrement bousculé par l’actualité, une cure de plantes adaptogènes vous sera bénéfique : rhodolia, ashwagandha vous aideront à faire face et à ne pas basculer dans le surmenage. À éviter toutefois si vous prenez déjà des médicaments à visée anxiolytique.
Le ginseng et le guarana, le manguier et la caféine, vous apporteront un effet booster bénéfique si vous avez besoin d’aide pour dépasser l’épuisement et le stress liés aux actualités.

N’hésitez pas, si vous aimez les Fleurs de Bach à faire appel au fameux Rescue original ou à composer votre propre synergie. L’hélianthème et le Marronnier blanc sauront soutenir votre anxiété. L’impatiens vous aidera à retrouver votre calme. Le chêne vous apportera le courage de reprendre votre vie malgré les difficultés rencontrées. L’Olive saura vous aider à démarrer le matin si vous vous sentez fatigué. Les fleurs de Bach se prennent en cure de plusieurs jours ou semaine selon vos besoins, à raison de 5 gouttes 3x/jour. J’invite souvent mes clients à prendre leurs Fleurs de Bach avant une méditation, un temps des respiration.

Enfin, si vous souhaitez bénéficier d’un protocole individualisé pour vous aider à faire face à cette actualité anxiogène, ou à booster votre santé, votre moral et votre longévité, je serais ravie de vous accompagner et vous soutenir avec les outils qui sont les miens.

Contactez-moi pour organiser votre consultation de bilan ou votre suivi sur trois mois.

Prenez bien soin de vous, de vos proches, animaux et ceux que vous aimez.
Apportez la lumière qui manque au monde dans vos actions et paroles quotidiennes.

Emilie Vagner – Naturopathie & Micro-Nutrition

Le meilleur moment pour prendre soin de soi, c’est quand?

Au printemps, en été, à l’automne, ou l’hiver?
C’est dés l’enfance? Quand on est adolescent? Ou bien quand on souhaite devenir parents? Après la maternité? Ou quand les enfants seront grands? À la retraite, quand on aura du temps?

La vérité c’est qu’il n’y a pas de moment idéal pour prendre soin de soi, il y a un jour ce sentiment que quelque chose se passe en soi, une envie de se pencher un peu plus sur son corps et son esprit, de prendre enfin en mains ces petits troubles du quotidien, ou cette fatigue qui s’attarde saisons après saisons, ou encore ces soucis réguliers avec lesquels on a fini par apprendre à vivre, même si au fond on sait que ça n’est ni normal ni même très sage de faire semblant…

La vérité c’est que le meilleur moment pour prendre soin de soi, c’est quand on est enfin prêt.e, prêt.e à se remettre au centre de ses priorités, prêt.e à s’accorder du temps, prêt.e à mieux s’aimer, à se sentir bien, à s’offrir le plus beau des cadeaux, celui d’une vie pleine de vitalité et de tous les possibles qui vont avec.

Et tout cela, ça n’est pas simple, je vous l’accorde. Prendre soin de soi, ça ne s’invente pas, ça ne va pas forcément de soi, on ne sait parfois pas par où commencer.

Combien de personnes m’ont confié en consultation ne pas avoir appris à prendre soin d’elles, à porter sur leur corps un regard bienveillant, à s’estimer suffisamment pour tout cela.

Et combien de ces personnes, au fil des consultations se sont épanouies, révélées, ont trouvé leur alignement, une énergie qu’elles ne pensaient pas possible de ressentir, une paix intérieure car leurs soucis s’étaient réglés après quelques ajustements.

Quelques ajustements oui, et non pas une montagne de choses à faire.

Des ajustements, dans le respect et la bienveillance, pas après pas : un équilibrage alimentaire, de la micronutrition, une cure détox légère, la prise de plantes ou de bourgeons, une hydratation ciblée, des respirations qui remettent les choses en place et libèrent de l’espace dans le corps et l’esprit.

Tout cela en douceur et en fonction des capacités, du temps et des envies de chacun.e.

Je m’adapte pour vous aider, vous guider et vous apprendre en toute autonomie à prendre soin de vous, à avoir les bons réflexes, à être à l’écoute de votre corps et de ses signaux…pour voguer ensuite librement sur ce nouveau chemin qui est le vôtre.

Un pas vers soi peut tout changer, et pour le mieux.
Car la vie est précieuse, qu’il y a tant de choses à faire, à voir, à ressentir.

Je vous reçois en téléconsultation pour réaliser votre bilan de vitalité et vous proposer ensuite un programme individualisé et réalisable qui vous permettra d’avancer en douceur vers la version de vous qui vous fait rêver en secret, que celle ci soit plus énergique, plus apaisée, en paix avec son cycle, enceinte, alignée avec le temps qui passe.

Pour prendre rendez-vous, c’est par ici !

Alors, le meilleur moment pour prendre soin de vous, c’est quand?

Comment prendre soin de soi?

« Prends soin de soi », une phrase que vous avez probablement déjà entendue ou lue dans les moments critiques de votre vie, à la fin d’un mail ou d’une conversation lors de laquelle vous avez fait part à un.e ami.e de votre fatigue, de votre stress, ou autre souci du quotidien.

Et si la formule semble claire, elle reste assez vaste et peut parfois décontenancer la personne à qui elle est formulée.

Prendre soin de moi, oui, mais comment? Comment est-ce que je prends soin de moi concrètement? Par quels moyens, et à quels moments? Et puis, je n’ai pas le temps de prendre soin de moi !

En tant que thérapeute, je reçois régulièrement en consultation des personnes à qui l’on n’a jamais appris à prendre soin d’elles, ou qui, au fil du temps, ont oublié comment faire, n’ont plus eu le temps, trop occupé.es à prendre soin de leurs proches, de leurs enfants, du foyer, de leurs ami.es, leurs collègues.

Prendre soin de soi dans un monde où tout va vite et où le temps devient une denrée de plus en plus rare, peut être un véritable challenge, voire même être vécu comme une injonction de plus, quelque chose qui nous fait grimacer, et qui nous renvoie à notre vulnérabilité et à nos limitations. Quelque chose auquel on préfère ne pas penser. Après tout, ça ne va pas si mal?

Et pourtant, prendre soin de soi est essentiel, et encore plus si on a le sentiment de ne pas avoir le temps de le faire. J’ai souvent tendance à dire à mes client.es convaincue de ne pas avoir le temps de se poser pour respirer dix minutes en conscience, que si elles n’ont pas le temps, c’est qu »elles devraient se poser et respirer 20 minutes et non pas 10 !

À mieux y regarder, il est possible, toujours possible de trouver un peu de temps pour soi, en posant son smartphone par exemple…

Ce qui est plus compliqué en réalité, c’est de se l’autoriser, de choisir sciemment de se remettre au centre et de penser à son bien-être.

Vous a-t-on appris à prendre soin de vous quand vous étiez enfant?
Vous a-t-on accompagné.e lorsque vous traversiez des émotions fortes enfant?
Vous a-t-on appris à vous reposer, à être à l’écoute de vos sensations, à vous nourrir correctement, à aimer votre corps, à le faire bouger, à rire et à aimer la vie?

Lorsque je pose la question à mes client.es, elles me répondent souvent que leurs parents ne prenaient déjà pas soin d’eux, alors leur apprendre tout ça…impossible.

La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui vous êtes l’adulte et que votre qualité de vie est entre vos mains, et que vous avez beaucoup plus de pouvoir et de liberté que vous ne l’imaginez quant à la vie que vous souhaitez mener.

Je vous invite donc à prendre un moment pour analyser ces espaces qui mériteraient dans votre vie d’être considérés avec plus de bienveillance.

Dormez-vous suffisamment? Prenez-vous le temps de pratiquer une activité physique? Comment vous nourrissez-vous? Buvez-vous assez d’eau au fil de la journée? Pensez-vous à vous faire des cadeaux de temps à autre? Est-ce que la méditation ou la respiration fait partie de votre vie?

Si vous avez répondu non à l’une ou plusieurs de ces questions, c’est qu’il est temps de prendre une pause et de vous remettre au centre de vos priorités.

Prendre soin de soi peut paraitre égoïste ou narcissique, mais c’est justement tout l’inverse.
En prenant soin de vous, vous agissez positivement sur votre qualité de vie, vous augmentez votre bien-être et vous donnez les moyens d’apprécier avec justesse votre vie et celle que vous partagez avec vos proches.
En prenant soin de vous, vous prenez soin des autres, indirectement. Et si vous êtes parents, et bien vous montrez la voie à vos enfants, vous incarnez une philosophie de vie dont ils pourront s’inspirer à leur tour.

Alors, que pouvez-vous faire aujourd’hui pour prendre soin de vous?
Voici quelques pistes que je vous laisse libre d’explorer, de choisir et d’adopter.

  1. Je prends plus grand soin de mon alimentation, en me dirigeant vers des produits bruts et le moins transformés possibles, en augmentant ma part de légumes et fruits frais, en diversifiant mon apport en protéines, et en prenant le temps de manger en mastiquant bien chacune de mes bouchées.
  2. Je reprends une activité physique. Cela peut commencer par 10′ de marche par jour en plus, des étirements le matin ou le soir au coucher, une séance de yoga le week-end, ou un petit footing doux si j’ai déjà l’habitude de marcher. Si je pratique déjà, je veille à bien récupérer entre mes séances et à ne pas m’épuiser physiquement.
  3. Je prends le temps de me reposer avant de me sentir fatigué.e. Je veille à avoir mes 8h de sommeil et à favoriser un sommeil de qualité qui respecte toutes les étapes des cycles : sommeil léger, paradoxal, profond. Je fais une sieste de 20′ le week-end ou un temps calme avec les yeux fermés sans forcément dormir.
  4. La journée, je prends des pauses pour respirer, me lever, m’étirer, fermer les yeux et me recentrer.
  5. J’adopte chaque jour un geste qui me procure de la joie, du rire ou de la sérénité : écouter un morceau de musique, lire quelques pages d’un roman drôle ou de poésie, repenser à des souvenirs heureux, m’offrir un bouquet de fleur, me masser avec une huile…Et parfois, juste se sourire à soi-même peut changer beaucoup de choses.
  6. J’évalue mes priorités afin d’y voir plus clair dans ma vie. Qu’est-ce qui compte vraiment? À quoi est-ce que je donne trop d’importance? Qu’est-ce qui me prend trop d’énergie dans ma vie? Comment ai-je envie de me sentir dans 6 jours, 6 semaines, 6 mois, 6 ans? Quelles actions puis-je mener aujourd’hui afin de tendre vers la vie que je souhaite réellement mener plus tard?
  7. Et si vous peinez à y voir clair dans tout cela, pensez à vous faire accompagner par un.e spécialiste. C’est aujourd’hui que vous préparez demain.

Emilie Vagner – Naturopathe

La vitamine D, en questions.

Je constate très souvent lors de mes consultations que mes client.e.s au choix :

  • n’ont pas connaissance de l’existence et de l’importance de la vitamine D
  • ne prennent qu’une (ou deux) ampoules surdosées et hépato-toxiques d’uvedose par an
  • n’ont jamais fait réaliser de dosage sanguin
  • n’ont jamais pris ou ne prennent pas de supplémentation en vitamine D
  • et dans le meilleur des cas, ne se supplémentent qu’en hiver et dans des dosages insuffisants.

Et pourtant, cette vitamine à laquelle le monde scientifique semble s’intéresser de plus près depuis l’épidémie de covid, est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme et à la prévention de certaines maladies auto-immunes ou infectieuses.

*Sa principale fonction est de maintenir un bon niveau de calcium et de phosphore dans le sang (rappelons ici que le calcium intervient dans la minéralisation des os, du cartilage et des dents, dans la contraction musculaire, et les influx nerveux), mais elle a également une incidence non négligeable sur l’activité des cellules immunitaires, la prévention du cancer, la régulation hormonale, et la différentiation de certaines cellules cutanées.

Sa carence peut entrainer fatigue, troubles de l’humeur, tendances à la dépression, manque de vitalité, faiblesse musculaire, douleurs diffuses dans le corps, crampes, et dans le pire des cas rachitisme chez l’enfant, douleurs osseuses et décalcification / ostéoporose chez l’adulte, maladies auto-immunes, réactions inflammatoires incontrôlables de l’organisme en cas de covid, cancers…

En effet,

La vitamine D agirait sur 4 mécanismes permettant au cancer de se développer :

  • la diminution de la multiplication des cellules cancéreuses,
  • la réduction du risque prolifération de ces cellules en diminuant la vascularisation des cellules cancéreuses,
  • l’inhibition de la transformation des cellules précancéreuses en cellules cancéreuses,
  • l’induction de la mort de certaines cellules cancéreuses (apoptose).
    (consulter l’article dans son intégralité)

La vitamine D se trouve dans certains aliments et est synthétisée par le corps via l’exposition au soleil.

Parfait, je m’expose au soleil tous les jours, je n’ai donc pas besoin de supplément?

Ne nous leurrons pas, s’exposer au soleil 20′ par jour (sous nos latitudes) ne sera jamais suffisant pour s’assurer un apport correct en vitamine D. D’autant que la couleur de la peau et la santé intestinale jouent aussi un rôle dans l’absorption de la vitamine D. Les peaux plus foncées et les systèmes digestifs fragiles (porosité intestinale, constipation, diarrhée, intestin irritable…) étant bien plus sujets aux carences (et pas uniquement de vitamine D !)

J’en profite pour rappeler ici que 70% de la population occidentale est carencée en vitamine D. Sachant que les normes des laboratoires sont établies sur une population carencée, imaginez l’état de carence réelle de la population…!

Que puis-je faire alors pour augmenter mon taux ?

Passer plus de temps en extérieur à la lumière du soleil, les avant bras ou les jambes dénudé.es. Notez qu’il faut obtenir une légère coloration rosée pour synthétiser sa dose de vitamine D.
Pas simple donc dés l’automne à obtenir, mais la lumière du soleil et l’air extérieur vous feront malgré tout le plus grand bien, alors ne vous en privez pas !

Prendre un supplément en vitamine D3.

Quels aliments puis-je consommer pour booster mon apport en vitamine D?

  • Les poissons gras sauvages de préférence, hareng sardines, saumon et maquereau ;
  • Le jaune d’œuf, également riche en choline, un super-aliment que je recommande à ma clientèle de consommer quotidiennement ;
  • Le chocolat noir à 80% de cacao minimum ;
  • L’avocat
  • Le beurre cru et de qualité biologique (à consommer en petites quantité) ;
  • Les abats (notamment le foie) à choisir de qualité biologique au risque de s’intoxiquer (le foie étant une véritable usine de traitement des toxines et des déchets) ;

Si je fais réaliser un dosage, quel devrait être mon taux idéal?

Retenez que votre taux devrait se situer entre 40 et 45 ng/ml. En deçà, vous êtes en situation de carence et il importe de veiller à adapter votre mode de vie, et à vous supplémenter afin de voir votre taux remonter dans des valeurs dites physiologiques.

J’ai vu qu’il existaient deux types de vitamine D, la D2 et la D3. Quelle est la différence et laquelle choisir?

En effet, il existe deux types de vitamine D :
La vitamine D2,
aussi connue sous le nom d’ergocalciférol provient de l’exposition aux rayons UVB d’un champignon parasite du seigle, l’ergostérol; et la vitamine D3 qui elle, est issue de la lanoline ou du lichen boréal.

Bien que toutes deux naturelles, vitamine D2 et D3 ne se valent pas. La vitamine D3 se démarque nettement et s’avère être la plus efficace pour faire remonter le taux sanguin.

Ma préférence va à la forme issue du lichen boréale, plus éthique.

Combien de gouttes dois-je prendre?

D’une manière générale, il convient d’adapter votre apport en fonction de votre taux de carence, de votre lieu de vie de votre poids, et de la couleur de votre peau.

D’une manière générale, il conviendra pour un adulte (n’ayant aucun problème d’hyper-calcémie) de prendre environ 1000 – 2000 ui/jour.
Il s’agit ici de doses physiologiques qui n’agressent pas l’organisme, mais au contraire, répondent parfaitement à ses besoins.

On parle ici d’unités internationales et non de millilitres ou de milligrammes comme me le demandent parfois mes client.es.

Les fameuses ampoules dosées à 50 000 voire 100 000 ui devraient être proscrites car en plus d’agresser le foie, elles sont très mal absorbées. Le taux de vitamine D, chez les personnes supplémentées par ampoule retombe dans sa zone de déficit trois semaines après la prise …

Des petites doses quotidiennes et physiologiques (entre 1000ui et 2000ui / jour) sont bien mieux assimilées par l’organisme et permettent de rester dans des taux supérieurs à ceux obtenus via l’ampoule.

Et pour mon bébé, mon enfant, mon ado, ça fonctionne comment?

Tous les enfants devraient être supplémentés en vitamine D.
En général les bébés le sont, puis passé 18 mois, le petit flacon passe aux oubliettes ! Quel dommage, car la vitamine D est essentielle à nos petits et plus grands tant elle participe à leur croissance, à la bonne santé de leurs os et de leurs dents, et stimule leur immunité.

Question dosage, voici ce que je recommande :

Entre 0 et 2 ans : 400 à 800 UI par jour de vitamine D3 (cholecalciférol)
La maman qui allaite pourra se supplémenter à raison de 4000ui / jour afin que son lait soit assez riche en vitamine D pour son bébé. (Les laboratoires Pediakid proposent une vitamine D très bien tolérée et assimilée par les bébés)

Entre 2 et 18 ans et hors situations spécifiques (voir après) : 400 et 800 UI par jour de vitamine D3 conviennent.

En cas d’obésité, d’origine méditerranéenne ou africaine ou d’alimentation végane : Entre 800 et 1600 UI par jour de vitamine D3 sont bénéfiques.

Attention en cas d’hypercalcémie, la supplémentation en vitamine D est contre-indiquée !


J’espère que cet article vous aura apporté de nouvelles connaissances et donné envie de vous pencher un peu plus sur votre taux de vitamine D. N’hésiter pas à aller demander un dosage en laboratoire afin de savoir où vous en êtes et à vous faire accompagner si vous êtes carencé.e !

Si vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement sur-mesure et prendre plus grand soin de votre bien-être, je vous invite à découvrir mes prestations en cliquant sur ce lien. Je serais ravie de vous accompagner sur le chemin de l’équilibre et de la santé holistique.

Emilie Vagner – Praticienne naturopathe certifiée

*source anses.fr